appel téléphonique
Une dame dont le numéro de téléphone se termine par 35 nous a appelé le 14 mars à 14h59
nous avons rappelé avec différents numéros mais c'est un homme qui à répondu sur le portable. Nous avons dit que c'était une erreur pour ne pas attirer l'attention.
Cette dame doit nous rappeller au 07 69 18 32 98
groupe de parole
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castorama condamné à 20 000 € d'amende.
16 avril 2023BrèveEntreprises
Le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) a condamné le groupe Castorama à une amende 20 000 euros pour avoir enregistré et conservé des données relatives à des salariés dans son magasin de Leers (Nord), fermé en 2019 avec plus de 1 900 suppressions d’emplois. Pendant des années, l’enseigne d’ameublement avait confectionné des fichiers sur ses salariés en notant leur appartenance syndicale, sensibilité politique et appréciations diverses sur leur comportement et leur vie privée. En toute illégalité bien sûr. Finalement, après douze ans d’errance, le tribunal a été clément. Ce que n’a pas digéré Manuel Aires, le représentant syndical de Force ouvrière, en affirmant notamment : « Les peines prononcées ne sont pas dissuasives. 20 000 euros, pour une entreprise qui fait plus de 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires, ce n’est pas grand-chose. » Preuve que la justice sait être compréhensive avec les patrons voyous. Surtout les grands.
Fichage syndical : Conforama condamné à 20.000 euros d'amende
Au sein de deux fichiers figuraient des «listes de salariés avec des mentions subjectives et qui font notamment référence à l'affiliation syndicale».
Le tribunal correctionnel de Meaux a condamné jeudi le groupe Conforama à une peine d'amende de 20.000 euros, reconnu coupable d'avoir enregistré et conservé des données sur des salariés syndiqués au début des années 2010 dans un magasin du Nord. L'ancien directeur du magasin de Leers (Nord) a également été reconnu coupable mais dispensé de peine.
Au cœur de cet ancien dossier - «pas la priorité du service de police judiciaire saisi» d'après le président - deux fichiers retrouvés en 2011 et 2012 dans le magasin de Leers, fermé depuis et où une majorité de la quarantaine de salariés était syndiqués. À l’intérieur figurent des «listes de salariés avec des mentions subjectives et qui font notamment référence à l'affiliation syndicale», a décrit le président de la 3e chambre correctionnelle.
Parmi les mentions relevées : «R (rouge, NDLR) foncé CGT», «revendicatif... à sortir au plus vite» ou encore «présent au CCE (comité central d'entreprise)». Pour l'accusation, c'est un «dévoiement total» de la stratégie des alliés, concept managérial mis en place à l'époque dans l'entreprise et visant à faciliter la mise en œuvre de projets en catégorisant les salariés avec un code couleur, des «engagés» aux «réticents».
«Cela avait uniquement pour but de favoriser Conforama sur le plan financier, de la productivité, de la gestion de ses équipes», a déclaré la procureure Léa Dreyfus, avant de requérir 20.000 euros d'amende contre le groupe. À l’encontre du directeur du magasin, seule personne physique renvoyée, un «bouc émissaire» licencié peu de temps après, elle avait requis 2000 euros d'amende assortis d'un sursis simple, soulignant qu'il avait «collecté et fait remonter ces données».
«Il n'est pas le seul impliqué là-dedans, il a appliqué les ordres et aujourd'hui il est devant cette juridiction. Il prend pour d'autres», a-t-elle appuyé. La défense de Conforama a elle soutenu que rien ne prouvait matériellement que le groupe était à l'origine des fichiers incriminés. «Vous n'avez aucune certitude sur l'origine de ces documents avant le dépôt de plainte» du syndicat FO, a déclaré l'avocat du groupe, Me Benjamin Grundler. Une clé USB contenant les fichiers a été perdue lors de l'enquête.